LA FORET DANS L’ECOSYSTEME

 
 

 

OBJECTIFS 

1. L’importance de l’arbre dans l’écosystème est perçue. 

2. Quelques pratiques courantes portant atteinte aux ressources forestières sont abordées.

 CONTENU 

1. Rôle de la forêt dans les écosystèmes.

. la forêt participe à l’équilibre écologique. De ce fait, elle joue plusieurs rôles :

 L’atmosphère Par mesure de protection de l’environnement, nous devons penser à :

·         La forêt participe à l’équilibre écologique. De ce fait, elle joue plusieurs rôles : 

-          Elle favorise la constitution d’humus végétal

-          Elle sert de coupe vent efficace (évite que les matières organiques fines ne soient emportées).

-          Elles constitue un habitat pour la faune terrestre. 

·         Elle est une source d’alimentation pour les Hommes et les animaux.

 

·         Elle est un régulateur de certains gaz de l’atmosphère :exemple du gaz carbonique et de l’oxyde de carbone.  

-          Elle épure l’atmosphère 

-          Elle assure le transfert des eaux souterraines dans l’atmosphère grâce à l’évapotranspiration. 

-          Elle « façonne » le climat. 

·         Elle empêche les inondations et les glissements des terrains. 

·         La forêt  freine l’érosion 

2. Impact de la mauvaise utilisation des ressources forestières sur les écosystèmes 

·         Modification du climat.

·         Dégradation des sols (lessivage, érosion).

·         Destruction d’éléments fertilisants du sol produits dans l’humus végétal en raison d’absence d’ombre végétale et l’écart trop import entre la température du jour et celle de la nuit

·         Réduction de la biodiversité

·         Augmentation de la teneur de l’atmosphère en gaz carbonique et en oxyde de carbone, ce qui favorise la formation de pluies acides.

 

 

 

 

 

 

Matériels didactiques

 

 

 

 

Texte 1 :

 

Les forêts tropicales

 Une forêt tropicale est une forêt située dans la zone intertropicale et qui est arrosée de pluies très abondantes. Les forêts tropicales disparaissent à une vitesse alarmante. Presque la moitié des forêts tropicales a été détruite au cours des cinquante dernières années. Lis les petites phrases éparpillées sur cette page et échange les idées avec un de tes camarades. Découpe ensuite les formes qui les entourent et rassemble-les pour construire un arbre. Ces phares donnent quelques-unes des raisons pour lesquelles il faut protéger les forêts tropicales.

 

 

Extrait de : guide des Nations-Unies pour le collège, p.44

 

 Texte 2 :

 Déforestation

 Les forêts ont considérablement diminué, principalement à cause de cette augmentation générale de la densité des populations, celle-ci étant liée à l’amélioration générale de la santé. La moralité infantile a considérablement diminué et l’espérance de vie globalement augmenté. Cette population, pour se nourrir, doit mettre en culture des espèces de plus en plus importants et les cycles se raccourcissent. On a beaucoup accusé la technique de brûlis itinérants cette manière de cultiver, que l’on retrouve dans toutes les zones tropicales du monde, consiste à brûler une parcelle du terroir pour la mettre en culture pendant une année ou deux, puis à la laisser en jachère pour des périodes atteignant parfois dix ou vingt ans et faire de même avec une autre parcelle. L’avantage de cette culture, c’est que le feu facilite le défrichement et que les cendres assurent la fertilisation des sols. Il est certain que cette technique, telle qu’elle se pratiquait traditionnellement, permettait à la forêt de se reconstituer normalement dans la mesure où de faibles population exploitaient un vaste terroir. La diminution du temps de jachère est effectivement un élément qui contribue à accélérer le processus de déforestation.

 

Or, la disparition de la végétation ligneuse entraîne elle aussi des conséquences graves pour les sols. Les racines des arbres permettent en général de limiter les effets de l’érosion, mais aussi de permettre, sous leur ombre, la constitution d’un humus végétal fertilisant. L’arbre est aussi un coupe-vent efficace qui évite que les matières organiques fines ne soient emportées. De plus, en l’absence d’ombre, les écarts de température entre le jour et la nuit, trop importants, détruisent les éléments fertilisants du sol produits dans l’humus végétal.

 Les besoins en bois d’une population accrue (bois de chauffage ou de construction) accentuent encore ces effets de destruction de la forêt, principalement dans les zones où le processus étant déjà en marche, les arbres se raréfient.

 Cette situation a évidemment des conséquences sur la faune quine peut plus subsister ‘on estime que, lors de la sécheresse de 1984, 95% du cheptel bovin a disparu dans les zones les plus touchées) et sur les hommes soumis à des périodes de famine.

 Des solutions complexes sont envisagées qui concernent notamment le reboisement systématique (en particulier l’acacia régional particulièrement résistant), l’utilisation d’engrais permettant de compenser l’absence de jachère, la mise en place de coupe-vents, l’utilisation de combustibles de substitution (gaz ou énergie solaire). Ces solutions ou d’autres supposent de toute manière la mise en œuvre de moyens importants dont les Etats concernés ne disposent pas. Seule la coopération internationale pourrait permettre d’enrayer le processus. De nombreux projets sont déjà en cours avec l’aide des organismes internationaux, mais manifestement encore insuffisants.

  Extrait de : Diagonale, N°29, janvier 1995